Emprunté au langage économique et commercial le concepts de capitalisation de l’expérience a vu le jour dans le champ du travail social il y a de cela quelques années. Même si ces deux secteurs pouvaient souvent s’opposer, et parfois, même, se heurter fortement, le but de ce parallèle était, semble t il d’affirmer qu’au même titre que l’économique, une rentabilité et une efficience des dynamiques de développement sociales était à rechercher également,
Sans vouloir pousser ce comparatif, nous remarquerons cependant qu’entre ces deux mécaniques , existe, au demeurant, une similitude, celle qui invite, dès la réflexion et la conception de l’action, a chercher la rentabilisation et l’accumulation des acquis, au mieux, au plus. Si pour la sphère économique la tendances aux dérives de l’accaparement et de l’exclusion sont en embuscades, pour celle de l’acteur du développement sociale d’autres dévoiements pas moins nocifs peuvent se tapirent dans l’ombre.
C’est de ces petites dangers vite devenus grandes lacunes que traitera cet article invitant a la réflexion mais aussi a l’échange tout ceux qui au quotidien entreprennent ce travail fastidieux mais oh combien important d’accompagnateur des dynamiques de développement sociales.
Le principal danger et premier frein est celui de ne pas oser, l’auto blocage, l’auto déconsidération est un des facteurs qui nous empêche de nous questionner sur notre parcours , sur le cheminement qui, aussi court et modeste qu’il puisse être, est forcement porteur d’enseignements, si nous prenions la mesure de son utilité..
Le second point qui freine notre démarche de capitalisation c’est la confusion qui règne avec l’évaluation, elles sont ,effectivement, toutes deux, telles des sœurs se ressemblant, difficiles a distinguées mais doit on vraiment le faire ? ne devrait ont pas, au contraire, user de cette sororité pour rendre plus pertinentes et plus probantes et l’une et l’autre de ces deux analyses, même si au finale chacune ira sur son propre chemins ?
Un autre facteur desservant le travail de capitalisation c’est « le temps », oh combien est il contraignant ce temps qui s’immisce dans notre pratique au quotidien, s’imageant en dieu nous exigeant sans cesse redevance et sacrifice, et souvent sur l’hôtel nous verrons gésir notre projet de capitalisation, là se décomposant sous nos yeux pour nourrir Chronos. Pourtant certain reviendrons à la charges à mesure que l’utilité que ce nécessaire effort introspectif se fera ressentir et quand besoin ouvrira le pas, ils reprendront alors le travail qu’il mènerons à terme.
Pour finir, cette liste, non exhaustive des obstacles contre la menée d’une capitalisation de l’expérience du parcours il nous faut regarder dans l’orbite politique, Effectivement quoi de plus immobilisant que la « non volonté » des politiques d’un pays a prendre la mesure de l’utilité pour leur patrie du champs des travailleurs du social et de l’affermissement citoyen ?
En conclusion un des enseignements que le chemin m’a appris , c’est bien que le capital du cœur est insondable , celui du savoir intarissable et celui de l’espoir immortel.
prochaine chronique : évaluer qu’est ce que c’est ?